La patrie est la chose de la Bourgeoisie ; cependant elle ne veut pas la défendre, comme le faisaient les classes régnantes de l’antiquité, comme le faisaient les barons féodaux, qui, casque en tête et lance au poing, protégeaient leurs terres et leurs biens ; afin de se consacrer entièrement au négoce et au plaisir, elle a de tout temps donné ce pénible et dangereux travail à des mercenaires.
Vers une Langue universelle pour sortir de la division
La Bourgeoisie moderne, dès qu’elle arriva au pouvoir, remplaça les mercenaires étrangers, en qui elle ne pouvait se fier, par des mercenaires nationaux, recrutés volontairement, comme en Angleterre, ou enrôlés par force à l’aide de la conscription comme en France : elle se procura de cette façon, à prix réduits, des armées mercenaires commandées en Angleterre et en Allemagne par des nobles, et en France par des bourgeois faisant du métier militaire un gagne-pain. Le mot, qui dans les langues européennes a été substitué à celui de guerrier indique le caractère mercenaire de l’armée : soldat, français et allemand, soldado, espagnol, soldato, italien, soldier, anglais dérivent du mot latin solidus, sou, d’où solde, la paie qu’on donne au militaire.
- « Les "nations", comme on les appelle, avec lesquelles nos soi-disant ambassadeurs, ministres, présidents et sénateurs prétendent conclure des traités, sont des mythes tout autant que la nôtre. En vertu des principes généraux du droit et de la raison, de telles "nations" n’existent pas. » (Lysander Spooner)
- « Quand vous lisez dans les journaux "le pays s'est prononcé", comprenez qu'une moitié de la nation a réussi à opprimer l'autre. » (Louis Latzarus)
Les ordres dignitaires
L’Ordre académique « honneur et mérite » fut créé en tout premier, et renfermait quatre degrés : – les chevaliers (145, en 1950), – les directeurs à vie (80), - les médaillés, – les récipiendaires du certificat « or » de sociétaire d’honneur. Au nombre des chevaliers,
dignitaires supérieurs, il y avait des évêques, des sénateurs, des ministres, des éducateurs de marque, des juges, deux recteurs d’université.
Cet Ordre comprenait quatre degrés : – grand commandeur, – commandeur, – officier et chevalier. Il n’y avait qu’un grand commandeur de l’Ordre par province ou par État.
Voici, pour chaque Ordre, quelques noms à souligner :
L’Ordre académique « HONNEUR ET MÉRITE »
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